Les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) sont la deuxième cause d’absentéisme au travail, touchant des millions de travailleurs et paralysant économiquement des entreprises. Améliorer la vie des travailleurs, pour leur santé comme pour leur rentabilité, sans plus pénaliser leurs employeurs, est devenu crucial, pour ne pas dire cause national. Et pour cela, une seule solution : bouger, changer de position. Oui, mais comment faire ? Comme il est inenvisageable de quitter son poste de travail pour partir faire un footing, il a fallu trouver une solution plus pragmatique : le concept du bureau assis-debout, se déclinant en mobilier de bureau ergonomique.
De nombreuses études le prouvent : plus le temps passé assis est long, plus les risques pour la santé sont élevés...
Certains médecins n’hésitent plus à dire que la position assise serait plus dangereuse pour la santé que le tabagisme ! Les chiffres sont en adéquation avec ces discours alarmants : augmentation de 49% de la mortalité prématurée, toutes causes confondues.
Outre les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, les cancers, on parle également beaucoup des troubles musculo-squelettiques, en apparence moins bénins. Rien n'est plus faux. L’être humain n’étant pas fait pour rester assis trop longtemps (en théorie, il faudrait bouger toutes les deux heures), 34% des salariés déclarent souffrir, entre autres, du « dos ».
Bien souvent, il s’agit d’un TMS, attaquant principalement les tissus mous : les tendons, les nerfs, les articulations et les muscles.
Les TMS proviennent le plus souvent d’une mauvaise posture ou d’une même posture gardée sur un temps trop long. Les Troubles Musculo-Squelettiques, dits TMS, touchent plus fréquemment les membres supérieurs (colonne vertébrale, épaule, coude, poignet), moins les inférieurs, tel le genou.
Selon l'INRS, ils "se définissent par des troubles de l’appareil locomoteur pour lesquels l’activité professionnelle peut jouer un rôle dans la genèse, le maintien ou l’aggravation".
Ces TMS causent des douleurs, des raideurs, des pertes de force, des maladresses, mais également des maladies, de type, par exemple, tendinopathie, pouvant devenir chroniques et entraîner un handicap irréversible.
Les TMS, même bénins, ne doivent pas être ignorés, mais pris en charge le plus rapidement possible afin d’éviter de devenir chroniques comme de plomber la productivité d’une entreprise. Ils nécessitent souvent un traitement médical associé à un arrêt de travail et, s’ils empirent, une invalidité voire même une incapacité de travail.
Pour une entreprise, ils sont problématiques en terme d’organisation, de productivité et de qualité de travail, l’absentéisme ne favorisant pas la performance. Ils peuvent même devenir chronophages lorsqu’il faut remplacer les salariés absents.
Vous l'aurez compris, il est dans l'intérêt de toute société d'accorder une grande importance au bien-être de ses collaborateurs.
Il existe des solutions pour pallier aux risques sur la santé de la position assise, et en particulier des TMS : le concept assis-debout. Il suffit d'adapter tout le mobilier professionnel d'une entreprise, et en particulier ses bureaux professionnels.
Bureau d'angle réglable en hauteur moderne Hacienda
Inventé il y a presque vingt ans en Scandinavie et parfaitement adapté au mode de vie des salariés suédois et norvégiens depuis, le concept assis-debout propose tout simplement de travailler sur un bureau ergonomique mobile permettant une alternance entre la position assise et la position debout.
Si l’aspect financier peut de prime abord rebuter un employeur, mieux vaut penser en terme d’optique sur le long terme. Un salarié disposant de conditions de travail adéquates et optimales est de ce fait plus productif et performant. Le bureau droit réglable en hauteur possède donc une surface de travail montante ou descendante. Peu volumineux, à réglage manuel ou électrique, il convient aux petites surfaces, collectives ou petits bureaux. Pour les surfaces plus vastes, il existe dans une version bureau d’angle réglable.
Le bureau assis-debout électrique est particulièrement apprécié en entreprise. Il permet l'alternance entre les deux stations (assis, debout) sans perdre de temps ni se déconcentrer de son travail, via une discrète commande électronique. Nos nombreux modèles de bureaux ergonomiques sont disponibles en différents coloris, de nombreuses dimensions ou encore plusieurs finitions.
Grâce à l’option « boitier mémoire », il est possible d'enregistrer de multiples hauteurs de surface pour un bureau professionnel s’ajustant automatiquement à la station voulue.
Bureau assis-debout électrique Lorenzo II
En réalité, le mobilier de bureau ergonomique ne présente que des avantages en terme de bienfaits pour la santé comme de bien-être au travail, autant pour les salariés que pour les employeurs :
Se dégourdir les jambes plusieurs fois par jour diminue entre autres les problèmes de dos et les tensions musculaires !
Selon une étude, être assis autour de 24h par semaine conduit à plus de 60% de risques de problèmes cardiaques.
Les employés ont moins de courbatures et de douleurs articulaires et cela permet de réduire le nombre d’arrêts de travail.
En restant assis, notre corps utilise très peu d'énergie. Travailler debout nous rend dynamique et permet de brûler des calories.
Une étude menée démontre qu'alterner la position de travail entre assis et debout accroit la productivité de 46% !
Votre entreprise dispose de 49 salarié au maximum ? Alors vous pouvez déposer une demande de subvention ! Dès lors, plus rien ne vous retient pour investir dans un mobilier professionnel adapté au bien-être de vos salariés, à leur santé comme à la rentabilité de votre entreprise.
L’Etat français prend très sérieusement en compte cette problématique de santé comme de bien-être au travail, jusqu'à proposer une aide financière aux TPE, le TMS Pros Action. Cette aide sert à financer 50% de votre investissement HT en bureaux assis-debout et mobilier de bureau ergonomique pour un montant investit de 2 000 euros HT au minimum. Le pallier de cette aide financière est fixé à 25 000 euros.
La démarche est extrêmement simple et passe par l’Assurance Maladie, section "Risques professionnels" ou bien par la Caisse d’Assurance Retraite et de Santé au Travail régionale.